LA POLITIQUE, L’ETAT ET LA GUERRE

François GÉRÉ et Lars WEDIN
LA POLITIQUE, L’ETAT ET LA GUERRE

Ce livre sera publié début automne 2017.
Voici une présentation synoptique
Nous définissons la stratégie comme un savoir-faire finalisé par des mobiles idéologiques susceptible d’utiliser la violence armée organisée pour atteindre ses objectifs. Ce livre examine les relations de la guerre (le couple homme-arme) avec l’Etat, la société, la culture et l’information (chapitre 1 et 2). Après avoir récapitulé la tradition et dressé un état des lieux de chacune de ces notions (chapitre 3), nous considérons les évolutions en cours et anticipons dans un esprit prospectif les situations susceptibles d’en résulter, recherchant constantes probables et ruptures possibles. La guerre en elle-même fait l’objet des chapitres 5 et 6, réservant le chapitre 7 à la stratégie nucléaire et aux scénarios concevables d’une guerre nucléaire future. A chaque fois, c’est l’occasion de réexaminer les conceptions traditionnellement établies, d’évaluer la pertinence des anciens concepts créés, il y a parfois fort longtemps, dans des environnements totalement différents par quelques grands auteurs trop souvent rabâchés par des esprits hâtifs jusqu’à l’étourderie et peu critiques jusqu’à la servilité. Cherchant à remettre à leur juste place les Sun Zi et les Clausewitz, nous avons également voulu réorienter « l’occidentalo-centrisme » de la stratégie en faisant leur part à l’Afrique et à l’Asie, en interrogeant les pluralismes culturels et la diversité des sociétés humaines. Nous examinons bien sûr le nivellement technologique qui conduit à acquérir des systèmes d’armes sensiblement identiques dans les différents domaines, terre, mer…cyberespace (chapitre 8). Mais, la manière dont ils sont employés présente de considérables différences. Dans les chapitres consacrés aux guerriers du futur et à l’économie générale de la guerre (chapitre 9 et 10), nous montrons l’existence d’une séparation à la fois matérielle et anthropologique entre les sociétés occidentales et les autres pour qui la valeur de la relation entre vie et mort, entre dépense et épargne, loin de se rejoindre par l’effet d’une mondialisation en vérité toute relative ne cessent, au contraire, de diverger. Enfin, nous proposons le concept de « transition stratégique » pour décrire la relation dialectique entre permanence et adaptation des grands principes de la stratégie. Nous concluons au chapitre 11 en rappelant que :
« La guerre restera, en nature, ce qu’elle fut mais elle est appelée à prendre d’autres formes. Ses grandes fonctions (agression, protection, mobilité, logistique,etc..) demeureront mais l’importance de chacune est appelée à évoluer. Information, communication et liaison prendront une place prépondérante obéissant ainsi à la loi d’évolution des fonctions stratégiques. En dépit du mythe actif de la guerre rationnelle, la passion et l’hostilité continueront à jouer un rôle déterminant. La guerre ne sera jamais ni pure raison, ni pure abstraction. »

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